Enghien-les-Bains
dans les années 50
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En 1950, Enghien les Bains a toujours le visage des années 30 : le Lac, le Casino, le Grand Hôtel, le Thermal, des hôtels, des pensions de famille, trois cinémas, la Grande Rue, des quartiers vivants et un habitat pavillonnaire dans lequel se côtoient de belles demeures et des ilots insalubres.
Une ferme existe encore rue de la Barre.

Après des années de restrictions, (le pain est rationné jusqu'en 1949), les enghiennois veulent envisager l'avenir avec optimisme.

De nombreux bénévoles s'investissent dans des associations de solidarité, des clubs sportifs.
Les communautés religieuses participent activement à l'éducation des jeunes enghiennois (colonies de vacances, patronages, scoutisme, associations sportives, sociétés de musique).
Le Casino, la Mairie, les associations, s'appliquent à divertir les enghiennois et organisent des spectacles populaires.

Au milieu des années 50, la société de consommation commence à faire  son apparition : la télévision, le réfrigérateur, le moulin à café électrique, le poste transistor, le tourne-disque  sont l'objet de toutes les convoitises. Les voitures s'exposent à la Foire Commerciale de la Place de Verdun.

Fin des années 50, l'opération "Bloc Thermal" avec une piscine et un immeuble de standing, "la Résidence du Lac", restructure complètement l'environnement du Casino.  La construction de logements en remplacement d'ilots insalubres est programmée (rue du Marché, rue Gaston Israel, rue des Thermes). Un magasin Prisunic s'installe Grande Rue. Des feux rouges sont mis en place et les enghiennois découvrent en Octobre 1959 les "zones bleues".
Les enghiennoises investissent le marché du travail

La société de consommation est en marche. Enghien les Bains entre dans la modernité.

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Les Poneys du Castellas
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